Comprendre les classes d’échafaudages
- juin 8, 2015
- Questions sécurité
- Publié par Patrice LEFEUVRE
- 2 Comments
Les classes d’échafaudages fixes : une notion abstraite pour beaucoup mais pourtant essentielle pour utiliser l’équipement adapté à ses besoins et garantir la sécurité des opérateurs et du chantier. Une classe d’échafaudage fixe c’est une histoire de poids ! Il en existe 6 dans les textes normatifs des échafaudages fixes avec, pour chacune, une charge de service maximum autorisée. En fonction de la nature des travaux à effectuer, l’entreprise utilisatrice choisira un échafaudage de classe plus ou moins élevée. Voici quelques clés pour y voir plus clair.
DE L’IMPORTANCE DES CLASSES D’ECHAFAUDAGES
Un échafaudage fixe ne se choisit pas et ne s’utilise pas sans prendre en considération sa classe de charge. De celle-ci dépend la tenue de la structure et la sécurité des opérateurs.
Les textes de la norme NF EN 12811 définissent les classes d’échafaudages et les charges de service correspondantes.
C’est la nature des travaux à effectuer qui va guider l’entreprise utilisatrice dans le choix de la classe adéquate pour son échafaudage. Elle détermine le besoin ou non d’entreposer outillage et matériaux sur les surfaces de travail ainsi que le volume et le type de stockage. Plus la classe est élevée plus la charge autorisée au m2 est importante. Un tailleur de pierre sélectionnera, par exemple, un échafaudage fixe de classe 6 car son activité implique de stocker et manipuler sur les planchers de gros blocs de pierre.
LES 6 CLASSES D’ECHAFAUDAGES ET LEURS CHARGES DE SERVICE
Afin de répondre aux différentes conditions de service des échafaudages fixes, la norme européenne NF EN 12811 spécifie 6 classes et les charges correspondantes.
〉 CLASSE 1 – Charge admissible 75 kg au m2 : tâches de contrôle et travaux réalisés avec des outillages légers et sans stockage de matériel.
〉 CLASSE 2 – Charge admissible 150 kg au m2 : travaux d’inspections et travaux de peinture, ravalement, étanchéité, qui n’impliquent pas le stockage de matériel, sauf ceux qui vont être immédiatement utilisés comme la peinture, le plâtre.
〉 CLASSE 3 – Charge admissible 200 kg au m2 : travaux d’inspections et d’opérations qui n’impliquent pas le stockage de matériel, sauf ceux qui vont être immédiatement utilisés comme la peinture, le plâtre.
〉 CLASSE 4 – Charge admissible 300 kg au m2 : travaux de briquetage, bétonnage, plâtrage. L’échafaudage de façade F3000 de DUARIB entre dans cette catégorie. Echafaudage fixe F3000 DUARIB
〉 CLASSE 5 – Charge admissible 450 kg au m2 : travaux de maçonnerie
〉 CLASSE 6 – Charge admissible 600 kg au m2 : travaux de maçonnerie lourde avec d’importants stockages de matériaux.
Il existe cependant une règle incontournable à respecter pour la distribution de ces charges sur les surfaces de travail. Elles doivent être uniformément réparties sur 1.5 niveaux de planchers chargés :
- 1 niveau chargé à 100%.
- le second, directement inférieur ou supérieur, à 50%.
De plus, notons que, dans le cas ou aucune charge normative ne peut répondre aux spécificités de l’ouvrage, une note de calcul doit être réalisée.
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2 Comments
j, ai apprécié votre experience dans ce domaine Echafaudage et aussi travail en Hauteur sur plan technique, la note de calculet au plan de sécurité lors de Montage et démontange quelqu,on soit ,industrielle ou sur en surface batiment c.a.d échafaudage fixe de pied (onshore,offshor). Sauf par erreurcomment calculez le dernier plancher de travail, on connaisant sa classe par raport à ça répartie. Merci
Bonjour,
Pour en savoir plus sur le calcul des charges autorisées, n’hésitez pas à contacter nos techniciens DUARIB au 02 40 78 34 41.
Cordialement,